Des Signaux dans la Nuit, collage © Jean-Louis Baudron, vidéo I. Aubert-Baudron

A regarder de préférence sur plein écran et avec le son.

Suite à plusieurs demandes de cours en  ligne, je reprends  cette activité, actualisée en fonction du contexte par rapport à la formule antérieure: voir les pages Enseignement et Cours en ligne dans La sémantique générale pour tous.

L’évolution dans le domaine de la visioconférence permet des cours de groupe, avec des fonctions d’enregistrements, de stockage et de partage de la documentation (support de cours, documents complémentaires associés).

Les cours sont ouverts à tous et accessibles à tout le monde, sans nécessiter de formation particulière préalable.

 

Note: Avant d’apprendre la sémantique générale, une discipline non-aristotélicienne, il me semble préférable, par souci de cohérence,  de comprendre ses liens avec la logique d’Aristote, l’importance de celle-ci dans notre civilisation, et les mécanismes de pensée dans lesquels elle nous a collectivement enfermés. C’est en raison des conséquences humaines de la logique d’Aristote que Korzybski a ressenti la nécessité d’élaborer la sémantique générale. Voir à ce sujet en pdf:

Rythme des cours

Un cours par semaine maximum : il faut entre 10 à 12 cours pour traiter l’ensemble du programme de sémantique générale proprement dit.

Pourquoi un cours par semaine ?

Pour pouvoir relire plusieurs fois le contenu du cours avant de passer au suivant, afin de donner le temps au système nerveux de le comprendre, de l’apprendre, de commencer à l’appliquer et de l’intégrer, ce qui est impossible à travers des séminaires de week-end, trop concentrés.

C’est une question de création de nouvelles voies synaptiques : quand nous apprenons quelque chose, cela se traduit, au niveau biologique, par la création de nouvelles voies synaptiques, de nouvelles connexions électriques entre les neurones, ce qui demande du temps.

Dans un enseignement accéléré, le cerveau n’a pas le temps d’intégrer le sens des mots nouveaux, ni d’apprendre à les utiliser. D’où une sensation de saturation et de fatigue : le cerveau ne peut pas suivre,  nous ne pouvons plus nous concentrer sur le contenu du cours, et celui-ci finit par être ressenti comme un « blablabla » incompréhensible, ennuyeux dont la seule chose que nous espérons alors est qu’il se termine rapidement.

Exemple : quand nous apprenons les maths en classe,  le programme est étalé sur une année. Nous n’apprenons pas un programme de math concentré en une semaine ni en accéléré : entre chaque cours nous avons le temps de le relire, de le comprendre, et de faire les exercices qui nous permettent d’utiliser pratiquement ce que nous avons appris avant de passer au cours suivant.

Ensuite, une fois l’ensemble du programme traité, il faut entretenir ces voies synaptiques en continuant à travailler sur le domaine qu’on apprend, et à l’utiliser pratiquement, sans quoi, tout comme une allée de jardin qui n’est pas entretenue et est envahie par les mauvaises herbes, nous n’en retenons que des bribes et finissons par l’oublier. Mais à ce niveau, c’est une question de discipline personnelle.

Le contenu des cours

Le programme : les cours + les supports de cours

Ce n’est pas « mon » programme, je n’invente rien : je ne fais que transmettre les informations d’origine, avec la documentation des auteurs associée, à laquelle chacun peut ensuite se référer.

Le support écrit est important pour pouvoir retrouver ensuite le contenu du cours et le relire,  se référer aux  références d’origine et à la documentation complémentaire, assez fournie.

Le but n’est pas d’apprendre la sémantique générale pour l’amour de l’art, mais de pouvoir ensuite l’appliquer dans la vie de tous les jours pour résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés, tout comme ce que nous apprenons en maths nous sert ensuite à résoudre des problèmes. Si l’enseignement ne permet pas cette application pratique, alors il a manqué son but.

J’ai également fait un résumé du programme qui permet ensuite de s’y référer, quand on veut résoudre un problème : il permet de retrouver rapidement les éléments nécessaires pour déstructurer la problématique et effectuer une restructuration sur de nouvelles bases.

Organisation des cours

  • Une partie d’enseignement magistral,
  • Un échange avec les participants : il me semble important que ceux-ci puissent intervenir quand ils le souhaitent pour demander les précisions dont ils ont besoin sur le moment, précisions qui sont utiles à tout le groupe.
  • C’est donc un cours vivant, avec une partie théorique indispensable et des échanges permanents, adaptés aux participants.

C’est ainsi  que j’ai procédé tout d’abord  dans les années 80 à l’hôpital psy, dans le cadre d’un groupe, puis ensuite lors des cours particuliers via Skype à partir de 2006.

A adapter le cas échéant pour les cours de groupe en ligne: il est aussi possible de commencer par le cours magistral puis de réserver ensuite un temps pour les questions, mais quand les interventions ont lieu au fur et à mesure, elles sont plus en prises avec son contenu et les réactions qu’il engendre, plus spontanées, et permettent alors des échanges entre les intervenants.

Il est aussi possible d’utiliser les fonctions de messages écrits des systèmes de visio-conférence (Zoom, Skype) pour poser des questions durant le déroulement du cours sans interrompre celui-ci, et de les traiter dans un deuxième temps.

Durée des cours

En théorie ce sont des cours d’une heure, mais en pratique, en raison de la liberté des échanges, ils durent souvent plus longtemps. Mais dans ce cas,  j’ai besoin d’une pause d’un quart d’heure, sans quoi je sature et suis moins opérationnelle, ce qui est aussi généralement le cas  pour les gens qui suivent le cours. Une heure d’affilée est le maximum que je peux tolérer. La pause permet ensuite une meilleure concentration.

Les dates sont adaptables en fonction des participants : faire un planning à l’avance : étant en retraite, je m’adapterai à vos contraintes de timing. Toutefois, si quelqu’un manque un cours, il a quand même accès à l’enregistrement et au support de cours écrit, et peut poser ses questions lors du cours suivant.

Tarifs

Je pars sur une formule théorique alignée sur les prix actuellement pratiqué sur le marché, à savoir 50 € par cours.

S’inscrire à un cours n’entraîne aucune obligation : si le programme ne correspond pas à ce que vous en attendez, vous n’êtes pas tenu de continuer.

Ne sont payés que les cours suivis, la veille du cours. Toutefois si vous êtes certain de vouloir suivre l’ensemble du programme, vous pouvez payer plusieurs cours à l’avance si vous le souhaitez.

Mode de paiement : par virement bancaire ou par chèque.

Expérimentation économique

Je pourrais bien évidemment me limiter à des paiements en argent, mais il me semble plus intéressant et plus bénéfique pour tout le monde de tirer parti de la situation inédite dans laquelle nous nous trouvons en l’utilisant comme terrain d’expérimentation d’une économie non-aristotélicienne à l’échelle du groupe.

En raison des conditions économiques actuelles inhérentes à l’épidémie de coronavirus et des difficultés financières que peuvent avoir certains d’entre vous,  je propose  à ceux qui le souhaiteraient d’élargir cette formule en introduisant d’autres possibilités, à savoir d’adapter le montant des cours à la situation réelle de chacun, et de ne pas limiter l’argent comme seul symbole d’échange : nous pouvons utiliser d’autres ressources,  celles dont disposent potentiellement les gens qui suivent le cours, quelles qu’elles soient, mais qu’ils n’utilisent pas.

Ceci permet de rassembler les ressources dans un premier temps pour voir ensuite comment nous pouvons en tirer pratiquement le meilleur profit sur le plan humain, en appliquant le principe d’Un+ un = trois.

Dans l’hypothèse où, dans ce contexte, nous nous retrouverions à disposer d’argent, je propose de le mettre sur un compte Paypal et d’en diffuser le montant chaque mois, afin que la comptabilité soit transparente et accessible à tous (y compris aux instances de contrôle fiscales).

Bases de relation

Il me semble aussi important que l’atmosphère soit détendue et que chacun se sente à l’aise et libre d’intervenir. Toutefois une mise au point au sujet de comportements indésirables auxquels je suis en butte depuis une vingtaine d’années:

  • Je n’accepterai pas de participants anonymes.
  • Si j’ ai affaire comme dans le passé à des gens qui contredisent systématiquement le contenu du cours, veulent imposer leur conception personnelle de la discipline traitée en refusant toute référence à Korzybski, je ne pourrai pas continuer avec eux. Idem pour ceux qui souhaiteraient utiliser les cours comme vivier de recrutement, pour faire leur propre promotion, ou en détourner le contenu vers des sites anonymes impliqués dans des entreprises de désinformation, de manipulation mentale, etc.

Après l’enseignement du programme

Je peux aussi traiter les applications de la sémantique générale réalisées à plusieurs niveaux, avec la documentation associée, permettant d’en constater les résultats :

  • En biologie,
  • En psychiatrie,
  • En stratégie,
  • Dans la gestion de réseau,
  • En économie.

Isabelle Aubert-Baudron

A suivre…